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MICHEL LEGRAND – Dedication

DEDICATION

« The Willingness to give a lot of time and energy to something because it’s important » (Cambridge Dictionary)
(« La volonté de consacrer du temps et de l’énergie pour quelque chose, parce que c’est important »).

« Dedication » n’a pas vraiment de traduction littérale en français. Il signifierait à la fois hommage, respect, dévouement, engagement…
Et c’est bien de tout cela dont il est question dans cet album rendant hommage aux multiples facettes de la musique et de la vie de Michel Legrand. Mais la démarche est également spirituelle car elle touche à l’universalité de toutes ces mélodies composées au cours de plus de 60 années d’une carrière multiple et foisonnante.

Le choix de mes partenaires était simple : mes amis, ses amis, mes partenaires, ses interprètes…
Le répertoire : les fondamentaux. Intemporelles et sensibles mélodies, véritables leçons d’émotion et de génie musical.

J’ai connu Michel dans les années 90. Bien sûr, sa musique et son œuvre m’étaient familières. Il faisait  appel à moi dès qu’un peu de jazz ou que quelque improvisation se glissaient au milieu de rigoureuses partitions dont il avait le secret. Lui quittait alors le piano pour assurer la direction d’orchestre. Le jazz nous rapprochait. Il s’était révélé à lui, à moi, comme un ouragan d’oxygène après nos études classiques bien strictes…

Je n’ai cessé de prendre plaisir à donner le meilleur de moi-même au service de sa musique comme un artisan de haut vol que j’aimais être avec toujours, comme Leitmotiv incontournable et partagé, le plaisir et l’exigence.
Lors de l’élaboration de cet album, j’ai frôlé la page blanche !Réduire pour duos les partitions symphoniques qui habillaient l’ensemble de ces chansons : difficile mission !
Mais une fois « déshabillées », les mélodies composées par Michel restaient puissantes et inspirantes. J’y  ai mis ma patte, mes couleurs, mes envies … Je me les suis appropriées et l’écriture est devenue fluide et évidente.

Et puis, mes partenaires, Erik, Henri, Claude ont donné vie à ces miniatures recomposées avec tellement de talent et d’investissement. Merci et bravo Messieurs !
Le duo avec Macha Méril raconte une autre histoire : celle de l’intime, celle de l’immortalité… Une rencontre précieuse.
Merci, Macha, d’avoir fait un bout de chemin avec nous, pour Michel, pour sa musique, plus vivante que  jamais !


 

TEXTE écrit par Macha MÉRIL pour l’album « DEDICATION » Michel LEGRAND/Hervé SELLIN

Novembre 2019

Cher Hervé,

Tu étais cher à Michel, il appréciait ta façon de jouer du jazz, proche de la sienne. Il aimait ton classicisme (tu sais que pour lui c’était un grand  compliment) et ta liberté d’interprétation et d’arrangeur.  Il t’appelait chaque fois qu’il y avait un enregistrement difficile et délicat, chaque fois qu’il ne pouvait pas jouer lui-même. Tu as été son double, son ami, son confident musical. Il ne serait pas étonné de ces duos, tes compositions autour des siennes.
Il t’aurait dit : « C’est bien, Hervé. Continue comme ça. ».
Parce qu’il faut continuer. Avec lui. Sans lui. Pour lui. Toujours.
Macha MÉRIL


 

 


Les concertos de Martial Solal pour solistes et orchestre symphonique

Vendredi 11 Septembre 2020 à 20h -­‐ Auditorium de Radio France

Orchestre National de France sous la direction de Jesko Sirvend

 

PROGRAMME

1. Concerto pour saxophone et orchestre (2014).

Solistes
Jean-­‐Charles Richard : saxophones soprano et baryton
François Merville : batterie

2. Concerto pour trombone, piano, contrebasse et orchestre (1989).

Solistes
Denis Leloup : trombone
Hervé Sellin : piano
Jean­‐Paul Celea : contrebasse

3. Concerto « Coexistence » pour piano et orchestre (version inédite 2019 du concerto créé en 1996 avec l’ONF et le Dodecaband).

Solistes
Eric Ferrand-­‐N’Kaoua  : piano
François Merville : batterie

Un grand merci à Michel Orier, à la SACEM et aux équipes de Radio France et de l’ONF pour leur constante déterminaNon à faire exister ce concert.

 

CLAUDE DEBUSSY – Jazz Impressions

Claude Debussy fut un insoumis, réfractaire à toute forme de règle aussi bien en musique que dans sa propre vie : une attitude qui rappelle celle adoptée par les joueurs de jazz, cette musique née elle-aussi à l’aube du XXème siècle.

A l’image de ce maître de la musique impressionniste, se nourrissant des sons, des parfums, des rythmes et des mots, malaxant encore et encore les matières mélodiques, harmoniques et les textures orchestrales, Hervé Sellin nous entraine vers un monde aux couleurs du jazz et de l’improvisation, fusionnant les éléments pour mieux les retrouver sous une identité nouvelle.

Il a choisi, pour ce CD, des œuvres qui parlent de l’enfance :
Children’s Corner avec The Little Shepherd (Le petit berger) et Doctor Gradus ad Parnassum mais aussi The Little Negro (Le petit nègre). Des pièces plus insaisissables, poétiques et évocatrices :
Clair de lune, La fille aux cheveux de lin, Reflets dans l’eau, La plus que lente… Sans oublier, chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvres : le Prélude à l’après-midi d’un faune.

Et s’il ne fallait citer qu’une œuvre en jazz totalement empreinte des couleurs de la musique de Debussy, Hervé Sellin nous fait découvrir In a Mist : entre ragtime et impressionnisme, une œuvre unique écrite pour piano par le trompettiste de jazz New-Orleans Bix Beiderbecke.



Sortie : 2 mars 2018

Référence : INDE107 – Durée : 52:29min

Label INDESENS

Sortie de l’album Always to soon le 20 octobre

Pianiste attitré de Johnny Griffin pendant plus de 15 ans, accompagnateur, entre autres, de Dee Dee Bridgewater et de Richard Galliano, le pianiste Hervé Sellin a enregistré en 2008 Marciac New- York Express, un album en tentet qui recevra toutes les récompenses. Très investi dans ses activités d’enseignement (CNSM de Paris, Sciences-Po Paris), il revient enfin à une actualité discographique avec deux projets sensibles et engagés.

L’un, Passerelles, à la croisée des chemins entre classique et jazz et l’autre, Always Too Soon, vibrant hommage au saxophoniste Phil Woods.
« J’ai rencontré Phil Woods tardivement (tournées à ses côtés en 2010 et 2011) mais, outre l’admiration que je lui portais depuis tant d’années, une amitié sincère est née entre nous. Lors d’une tournée aux Etats-Unis, j’avais passé du temps chez lui et lui avais, notamment, fait découvrir la musique du compositeur Henri Dutilleux qu’il ne connaissait pas.
C’est peut-être le fait d’aborder notre jazz sous cet angle différent (l’inspiration de la musique classique contemporaine) qui nous avait rapproché… Mais il savait aussi que je parlais le même jazz que lui : la tradition, le swing, la filiation d’un bebop vivant et sans cesse remis au goût du jour.

Cet album, Always Too Soon, au-delà de certaines de mes expériences plus aventureuses (en écriture, en improvisation libre…) est une sorte de « déclaration d’amour » aux racines de notre musique : chanter, danser, partager, rencontrer… A 60 ans, avec près de 40 années d’expérience à vivre tous les jazz, je me revendique comme un amoureux de la tradition, du swing, de la mélodie.
Nous avons enregistré cet album avec la force du moment improvisé, sans la contrainte du paraître. Pour cela, le choix des musiciens était important. Il fut évident pour moi. Je parlerais avec eux de respect et de complicité. Pas besoin de disserter sur ce que nous allions faire ; chacun était (et est toujours) habité par l’histoire et les codes de cette musique et nous regardions ensemble dans la même direction.

Aucune composition de Phil Woods dans cet album ! Mais, outre nos quatre compositions originales, nous avons enregistré le répertoire qu’il aimait interpréter. Phil était un joueur de jazz, au sens noble et fort. J’aime cette notion. Je suis un joueur de jazz, un joueur de musique, un joueur de piano. J’aime cette notion d’artisanat de la musique !
Always Too Soon : parce que ceux que nous aimons, ceux qui nous inspirent s’en vont toujours trop tôt… »
Hervé Sellin

Hervé Sellin est sans doute l’un des derniers pianistes européens à avoir accompagné Phil Woods, a avoir partagé avec lui, une passion commune pour le jazz mais aussi pour la musique classique.
Le répertoire de l’album est consacré à la musique que jouait Phil Woods lui-même mais aussi à la musique de ceux qui l’ont influencé comme Lennie Tristano, Charlie Parker, Thelonious Monk,… le tout ponctué de titres composés par Hervé Sellin, Pierrick Pedron et Carine Bonnefoy, dédiés à Phil Woods.

 

HERVÉ SELLIN – PIANO
PIERRICK PEDRON – SAXOPHONE ALTO
THOMAS BRAMERIE – CONTREBASSE
PHILIPPE SOIRAT – BATTERIE


SORTIE 20 OCTOBRE 2017 | LABEL CRISTAL RECORDS | DISTRIBUTION SONY MUSIC ENTERTAINMENT


Sortie de l’album Passerelles le 20 octobre

Pianiste attitré de Johnny Griffin pendant plus de 15 ans, accompagnateur, entre autres, de Dee Dee Bridgewater et de Richard Galliano, le pianiste Hervé Sellin, très engagé dans ses activités d’enseignement (CNSM de Paris, Sciences-Po) revient enfin à une actualité discographique avec deux projets sensibles et engagés, L’un, Always Too Soon, vibrant hommage au regretté saxophoniste Phil Woods ; l’autre, Passerelles, qui crée un lien entre répertoire classique, jazz et improvisation, de Schumann à Debussy en passant par Satie et Dutilleux. Hervé Sellin et la pianiste classique Fanny Azzuro, dont la carrière ne fait que confirmer le talent, accompagnés de trois des plus brillants jeunes musiciens issus de la classe de jazz du Conservatoire de Paris, nous convient à un voyage où se mêlent tradition, découverte, swing et sensibilité.

«… D’une rive à l’autre, dans la riche tradition du classic ragtime des pionniers et des savoureux détournements de John Kirby, Hervé Sellin s’amuse à tendre de belles passerelles entre les univers du
répertoire classique et du jazz d’aujourd’hui… Nourri depuis toujours par cette double culture, Hervé Sellin trouve en permanence l’équilibre entre les deux rives, prenant des risques considérables sans jamais tomber dans le kitsch du crossover. « Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure » : Georges Brassens avait bien raison ! »

Arnaud Merlin – France Musique

 

« Ce projet résume bien, en fait, toute l’histoire de ma vie d’artiste. Je n’ai cessé d’évoluer entre divers univers : de la musique classique (ma formation initiale), à la chanson, du jazz traditionnel au jazz le plus
actuellement free ! Et puis, le résultat d’une recherche constante pour ré-unifier les deux univers : mon parcours classique et la fabuleuse richesse de son répertoire et de sa force d’expression (au delà d’une
musique savante formatée et bien-pensante) et le jazz, pour sa liberté, son expression dans l’instant portée par l’improvisation. Il aura fallu dix ans de ma vie, au sortir de mes études classiques au Conservatoire de Paris, pour opérer cette fusion nécessaire. Cet album (après encore maintes années d’expérimentations) en est le fruit du moment.
Le répertoire :
Schumann, Satie, Debussy : pour la force de leur matériaux mélodiques et thématiques (l’enfance, la nature, le mystère, l’humour…). Comme d’ autres « standards » à exploiter, j’en extrais la sève et je les reconstruis. Dutilleux : un équilibre contemporain entre mélodie, rythme et harmonie ; une inspiration absolue pour les jazzmen d’aujourd’hui. J’ai rencontré Henri Dutilleux, je lui en ai parlé… Il aimait le jazz.

Dans Passerelles, la démarche est profondément jazz !»
Hervé Sellin


SORTIE 20 OCTOBRE 2017 | LABEL CRISTAL RECORDS | DISTRIBUTION SONY MUSIC ENTERTAINMENT